jeudi 8 avril 2010

5% = 5x (A Lesson In French Mathematics)

Lu dans la chronique de Michèle Ouimet, Vers The Province of Quebec? No Sir (La Presse du 7 avril).

La chronique est une critique mi-figue mi-raisin du dernier cri d'alarme de l'acteur Pierre Curzi, "spécialiste" ès-langues du Parti Québécois (séparatiste).

Extrait: "L'étude compare ces taux au poids relatif de chaque langue. En 2006, il y avait 2,83 francophones à Montréal pour un anglophone. Le français aurait donc dû exercer un pouvoir d'attraction plus grand que l'anglais. Mais ce n'est pas le cas, au contraire, conclut l'étude. L'anglais séduit et son pouvoir d'attraction est cinq fois plus important que le français (je vous fais grâce des calculs qui aboutissent à ce 5%)"

Confondre un écart de 5% avec une multiplication par 5, ce n'est peut-être pas de l'excellent journalisme, mais ça en dit long sur l'ampleur de l'hystérie en matière de langue (le fantasme d'un retour conquérant de l'anglais est la norme, au Québec).

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