samedi 18 juin 2011

Flottille 2011, c'est reparti comme en 2010

Avec une grosse différence: les fanatiques turcs ont été rappelé à l'ordre par leur gouvernement, ce qui représente environ 500 activistes en moins cette année (lemonde.fr).

Qu'à cela ne tienne! Des Français, des Canadiens, et plein d'autres "indignés" vont prendre place à bord des dix ou quinze bateaux de la Flottille 2011. On y trouvera une députée européenne verdâtre, une candidate de Québec Solidaire, des communistes, des adeptes de Trotski, et autres marginaux de la politique.

Juré, craché, les centaines de personnes qui embarqueront pour Gaza ne font pas ça pour le Hamas. Leur but est strictement hu-ma-ni-tai-re. Comme le précise BateauGazaFr sur Twitter: "1,5 millions de gazaouis ont également besoin d'aide, nous leur apportons".

En quoi quelques dizaines d'allumés sur un bateau (plusieurs centaines pour l'ensemble de l'expédition) représentent-ils une quelconque aide? Les Arabes palestiniens, aux dernières nouvelles, ne sont pas cannibales. Par ailleurs les dirigeants israéliens répètent à qui veut bien l'entendre que l'aide humanitaire est acceptée, il suffit de débarquer à Ashdod et elle sera acheminée par camions vers la Bande.

Alors pourquoi une autre expédition? Comme l'an dernier, le but n'est visiblement pas d'apporter de "l'aide", mais de faire parler, de pointer un doigt rageur vers Israël, et de se préparer à empocher le jackpot médiatique en cas d'arraisonnement "musclé".

Les Israéliens, de leur côté, sont coincés. Leurs alliés et amis n'ayant pas l'intention et/ou le pouvoir d'empêcher le départ de cette nouvelle caravane flottante, ils n'auront le choix qu'entre Charybde et Scylla: soit ils laissent passer la Flottille "humanitaire", et ils n'ont plus qu'à mettre un terme à l'embargo contre le Hamas. Soit ils empêchent les illuminés de faire route jusqu'à Gaza, et ils ont toutes les chances de perdre la bataille médiatique.

Il est là, le but véritable de ces flottilles "pour la paix": imposer aux Israéliens un choix "perdant/perdant".

Les Gazaouis sont un alibi commode pour masquer l'habituel et unique objectif, le même qu'en 2010: l'État juif.

Pendant ce temps, un peu au nord, sur les côtes syriennes... on dit qu'il se passe des choses... Oui, mais en Syrie il n'y a pas le moindre "sioniste" au pouvoir.

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