Encore une fois André Pratte analyse en quelques paragraphes et de manière limpide la stratégie séparatiste:
La disparition du fédéral (La Presse, 22 octobre).
Les indépendantistes, en particulier, cherchent à faire disparaître toute trace du fédéral en territoire québécois; après les terrains devant le parlement, on réclamera les plaines d'Abraham. La présence du Bloc à Ottawa découle de la même stratégie: si les Québécois sont moins nombreux au sein du cabinet fédéral, celui-ci nous paraîtra de plus en plus étranger
Mais il met également en évidence l'attitude mortifère du Parti Libéral du Québec, qui aime jouer à la guéguerre contre le gouvernement fédéral pour draguer les voix nationalistes:
L'argument du ministre Béchard est également révélateur parce qu'il laisse entendre que le gouvernement du Canada n'est pas le gouvernement des Québécois. Un tel point de vue va à l'encontre des principes mêmes du fédéralisme. Les libéraux abdiquent ici, comme ils le font souvent, devant la thèse indépendantiste selon laquelle le gouvernement fédéral est celui d'«une autre nation».
(...) les politiciens fédéralistes sont trop couards ou trop malhabiles pour s'interposer efficacement: moins le Canada sera présent dans nos vies, plus il sera facile de s'en séparer
Autant je suis en désaccord avec Pratte lorsqu'il parle d'argent public de taxes ou d'impôts (j'y reviendrais peut-être un jour) autant il est lucide et convaincant lorsqu'il est question du lavage de cerveaux séparatiste.
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