Elle insistait également sur ceci :
Il faut savoir que ces terrains sont loués (à un coût symbolique) à l'État fédéral. Le PQ, fidèle à ses convictions et sa stratégie de communication, agit comme si Ottawa était la capitale d'un État étranger et attise les passions afin de faire avancer ses projets."Le Parti Québécois a déjà pris position en faveur du rapatriement intégral des compétences en culture et communications ainsi que la rétrocession des plaines d’Abraham et des terrains de l’Assemblée nationale" (site du Parti Québécois)
Stephen Harper, premier ministre, a récemment fait savoir que son gouvernement allait corriger cette "anomalie" historique et transférer à la Province la propriété desdits terrains.
Cette décision n'a pas troublé le moins du monde les tenants de la "crise permanente" entre Québec et Ottawa, qui ont immédiatement minimisé ou dénigré la décision de M. Harper. Le PQ entonne le refrain du "ce n'est qu'un début le combat continue" :
Michel David, éditorialiste au Devoir, n'hésite pas à apporter sa contribution à l'opération :"Enfin ! Une aberration de moins... N’est-ce pas la moindre des choses que le Québec soit propriétaire du terrain où est situé son Parlement, que nous louons à Ottawa depuis 1881 ?" (site du Parti Québécois)
On l'aura deviné: quoique fasse Stephen Harper -ou n'importe quel PM fédéral- cela ne sera jamais assez, jamais bien, jamais bon."Présenter un geste qui va autant de soi comme une preuve de la souplesse du fédéralisme canadien est une véritable insulte à l'intelligence. Cela rappelle les verroteries que les marchands de fourrure offraient jadis aux autochtones, en attendant le jour où ils seraient carrément expulsés de leurs territoires de chasse." (Le Devoir, 2 juillet 2009)
La crise permanente jusque dans ce genre de détails administratifs, c'est aussi ça, le séparatisme en action.
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