Plaines d'Abraham: pourquoi se contenter d'une commémoration?

Les vieilles plaies ne guérissent jamais.

Le gouvernement fédéral va s'en rendre compte s'il s'obstine à vouloir attirer les touristes avec la célébration des 250 ans de la bataille des Plaines d'Abraham, à Québec, qui a vu la défaite des troupes du roi de France dirigées par le marquis de Montcalm face à celles des Britanniques menées par le général Wolfe.

Le premier ministre québécois, Jean Charest, a déjà annoncé qu'il n'honorerait pas les festivités de sa présence. Il n'est pas le seul fédéraliste francophone à trouver cette commémoration de mauvais goût.

Pour ma part je pense que commémorer serait mesquin, pas à la hauteur de notre potentiel. Pouquoi se contenter d'agiter des petits drapeaux et regarder des figurants en costume quand on peut se massacrer pour vrai?

Voici ma proposition pour des fêtes dignes des Plaines d'Abraham:

D'un côté la marquise de Marois et son fidèle général, le comte Du Ceps, à la tête des troupes du Journal du Québécois.

De l'autre le général Stiveune Arpeur, soutenu par les chouans pro-anglais de Sir Justin Trudow.

Dans les bois, en embuscade, la 5e colonne du russe Mikhail Ignatieffovitch pourrait décider du sort de la bataille.

Armes à feu interdites, tout se fera à l'arme blanche (pour ne pas prendre le risque de blesser les spectateurs).

Si avec ça les touristes ne viennent pas...


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Update: sur un ton bien plus sérieux André Pratte aborde la question. Sa référence à McCartney s'explique par un événement récent: Paul McCartney est venu faire un concert à Québec à l'occasion des 400 ans de la ville. Des extrémistes sont alors montés aux barricades, outrés par la participation d'un anglophone à ces festivités. Pas besoin d'aller à 6000 km pour trouver des adeptes de l'apartheid...