Les réactions des
L'avis de Gilles Duceppe, chef du Bloc Québécois, le 21 janvier: "À moins d'une semaine de la reprise des travaux à la Chambre des communes, la coalition politique entre libéraux et néodémocrates, appuyée par le Bloc québécois, est toujours aussi solide, estime le chef bloquiste, Gilles Duceppe. Du coup, M. Duceppe croit que le discours de son homologue libéral, Michael Ignatieff, n'a pas fléchi" (Le Devoir, 21/01/09)
L'opinion du même, aujourd'hui: "Duceppe accuse les libéraux de laisser tomber le Québec", le geste des Libéraux "constitue rien de moins qu'une trahison" (La Presse).
Mais il s'attendait à quoi Duceppe? La coalition a pu se mettre en place uniquement parce qu'elle était "dirigée" par Stéphane Dion, qui venait de se faire aplatir aux élections et n'avait désormais qu'une seule option pour sauver sa peau (politiquement parlant) et devenir -enfin- premier ministre: s'allier aux Dupont et Dupond du NPD et du Bloc.
Dion rétrogradé, Ignatieff prenait sa place sous les ovations et les soupirs de soulagement des troupes libérales - dès ce moment la coalition était condamnée.
Michael Ignatieff, contrairement à l'ancien chef du parti, peut raisonnablement espérer devenir premier ministre dans un avenir relativement proche, par ses propres moyens, sans rien devoir à ses "alliés" Layton et Duceppe.
Le chef du Bloc nous prend pour des enfants (dans la meilleure hypothèse) en accusant le nouveau chef libéral de "trahison". Ignatieff n'a rien trahi du tout, il fait ce pour quoi il est payé: préparer l'alternance et le retour au pouvoir du PLC.
Au Québec, la chef du Parti Québécois Pauline Marois a dit et répété ce qu'elle dit et répète depuis toujours: la décision de .......... (inscrivez ici le nom de n'importe quel chef fédéraliste) est "un échec pour le fédéralisme".
Il est bien évident que selon Madame Marois, un fédéralisme "victorieux" -c'est-à-dire qui lui conviendrait- serait un fédéralisme... sans le Québec.
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