dimanche 28 décembre 2008

Godasse Solidaire (suite)

J'ai rendu compte il y a quelques jours du premier épisode.

L'attitude puérile du député lanceur de souliers, Amir Khadir, n'a pas fait rire tout le monde: un enseignant demande carrément au président de l'Assemblée à Québec d'émettre un blâme contre M. Khadir.

L'acte ridicule du nouveau député méritait certainement d'être moqué, mais un blâme? Ne devrait-on pas réserver les blâmes pour les comportements offensants, c'est-à-dire les cas sérieux? (le cas d'Yves Michaud rappelé par l'enseignant est un bon exemple de cas sérieux.)

Laissons plutôt M. Khadir agir à sa guise, sans entraves. Ça nous promet de bonnes crises (de rire), et en temps de crise (économique) c'est toujours bon à prendre.

Mise à jour
Amir Khadir a défendu son droit au lancer de godasses. Il l'a fait à sa manière, inimitable:
... le député de Mercier croit qu'il fait honneur à la fois au poste de député et à l'Assemblée nationale.
Selon lui, il s'est simplement «élevé au rang d'un citoyen» en participant à la manifestation de la semaine dernière
(La Presse)

Lancer des souliers dans la rue, voilà en effet qui rehausse l'honneur du Parlement...
«Il ne faut pas que (l'Assemblée nationale) devienne une prison pour quelqu'un comme moi, qui, depuis 30 ans, fait cela», a-t-il déclaré.
«Les gens de Mercier savent bien qui je suis», a-t-il conclu.

Les gens de Mercier (sa circonscription) savent certainement qui il est, mais savaient-ils qu'il l'était à ce point?

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