"Tous les groupes qui ont contribué à bâtir la société québécoise pourraient participer", dit-il. Konrad Sioui évoque les Premières Nations, les Anglais, les Français, les souverainistes et les fédéralistes, mais aussi les descendants irlandais, écossais ou les nouveaux immigrants (Radio-Canada)
"Si c'est pour être de même, si vous êtes pour vous tirer des roches et vous chicaner entre vous autres, il va falloir que le grand frère revienne vous dire comment on fait quand on a des chicanes", a affirmé le grand chef (Le Soleil)
Pour rappel: la nation huronne était jadis alliée des Français. Les Hurons-Wendats étaient donc du côté des perdants, en 1759. Ils possèdent aujourd'hui une réserve, Wendake (près de Québec) et parlent français pour la simple et bonne raison que l'usage de leur langue ancestrale s'est perdu (et pas à cause des Anglais...)
À partir de la symbolique amérindienne, il suggère aussi de planter un pin blanc, "arbre de la paix", dans un trou où l'on jette "des tomahawks, des articles de guerre, des mauvaises pensées", énumère M. Sioui (Le Soleil)
S'il faut aussi enterrer les mauvaises pensées, il va falloir creuser un très grand trou.
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