Voici ce qu'elle écrivait le 19 août sur le site de son ambassade :
On 17 August the Swedish daily Aftonbladet published an article on alleged organ trafficking in Israel. It related, inter alia, claims from individual Palestinians that organs had been stolen from captured Palestinians. The given sources, and a photograph of a dead Palestinian man, pertain to an incident in l992.Ce texte est encore visible grâce au "cache" de Google, mais il n'est plus disponible sur le site de l'ambassade.
The article in the Swedish newspaper Aftonbladet is as shocking and appalling to us Swedes, as it is to Israeli citizens. We share the dismay expressed by Israeli government representatives, media and the Israeli public. This Embassy cannot but clearly distance itself from it.
Just as in Israel, freedom of the press prevails in Sweden. However, freedom of the press and freedom of expression are freedoms which carry a certain responsibility. It falls on the editor-in-chief of any given newspaper.
Elisabet Borsiin Bonnier
Ambassador
Apparemment le gouvernement suédois est beaucoup plus préoccupé par la dénonciation de l'antisémitisme, que par l'antisémitisme lui-même.
Merci à vous, Madame Borsiin Bonnier, d'avoir voulu sauver l'honneur.
Update
Parmi les bonnes âmes qui ont fustigé l'ambassadrice on retrouve, bien sûr, le rédacteur en chef d'Aftonbladet, Jan Helin, mais aussi les chefs de l'opposition parlementaire, dont le chef des Verts suédois, Per Gahrton. Les compères
C'est comme ça qu'on appelle un pamphlet antisémite, de nos jours: une liberté.
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