C'est aujourd'hui que George Galloway, financier occasionnel et ami du Hamas, va se présenter à la frontière canadienne.
Le juge fédéral Luc Martineau va décider dans la journée s'il invalide ou pas la décision de l'administration. Les avocats de Galloway demandent une décision avant 14h, afin que Galloway ait le temps d'arriver à la réunion "anti-guerre" (comprendre pro-jihadiste) prévue à Toronto ce soir (Toronto Star).
À suivre...
Entrera pas
Le juge a conclu que l'administration n'avait pas commis d'abus en décidant d'interdire à George Galloway de franchir la frontière, et qu'il n'était pas dans son rôle de remettre en cause cette décision. Il n'a pas jugé sur le fonds (pas le temps: c'était une procédure d'urgence pour décider si Galloway pourrait entrer au Canada aujourd'hui) et il n'est pas exclu que l'ami du Hamas et des Talibans entame une procédure judiciaire.
Dans l'immédiat, le député britannique "controversé" pourra parler à ses fans canadiens mais par liaison vidéo, sans doute depuis New-York. Si vous êtes intéressé à aller voir le martyr de la liberté d'expression du Hamas, ça vous coûtera 20$ à Montréal (l'absence physique du grand homme poussera peut-être les prix à la baisse?)
La presse en parle: Globe and Mail. Le Toronto Star raconte que le "rugissant" Galloway a attiré 600 adeptes dans une église (!) à Toronto (la Toronto's Metropolitan United Church).
En français, Isabelle Hachey (La Presse) rappelle 2-3 détails intéressants sur "Gorgeous George": "En 2005, un comité du Sénat américain l'a accusé d'avoir détourné d'importantes sommes d'argent du programme Pétrole contre nourriture, mis sur pied par les Nations unies alors que sévissait un embargo contre l'Irak. L'organisme de charité qu'il dirigeait à l'époque a reçu plus de 400 000$ après que son partenaire d'affaires, le Jordanien Fawaz Zureikat, eut versé des pots-de-vin au régime de Saddam Hussein en échange d'un gros contrat pétrolier. À l'époque, M. Galloway militait activement pour la levée des sanctions en Irak".
Et aussi "Ironiquement, celui qui se dit aujourd'hui victime de censure a mené en 2004 une campagne pour interdire de séjour en Grande-Bretagne le leader du Front national, Jean-Marie Le Pen".
Galloway goûte à sa propre médecine. Il semble ne pas apprécier.
lundi 30 mars 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire